mardi 26 août 2008

Rouge

C’est son regard qui t’as fait mal.
Tu suffoques et tu es toute rouge !
Tu le regardes et tu ne bouges,
Mal à l’aise dans ton petit sourire vénal.

Les jours se passent sans que tu le vois.
Tu vas et tu viens, malhabile,
Et ton cœur est tout fragile,
Et tu te caches derrière moi.

Tu pleures des larmes dures,
Et tu craches ton venin
Avec des yeux malsains,
Tu es toute petite, obscure.

Tu te fonds dans la foule,
Et tu déteste tout ce bruit,
Tu cries ton nom à Lui,
Que tu aimes et qui te trouble.

C’est Sa main qui t’a émue,
Qui t’a enlevé, féroce,
Ôté ton armure d’os
Et fait frissonner, tu l’as vu !

Tu es là, face à lui qui t’observe,
Corps tremblant, noué, dénoué, enchevêtré
D’émotions qui te transpercent et,
Doucement tu baisses tes yeux de vierge.

Tu es là, c’était un rêve,
A mon côté, toute rouge !
L a fièvre en toi bouge,
Tu perds la tête et je t’observe.

Il est là qui rentre, avec son petit sourire,
Tu le regardes et tu ne bouges.
C’est son regard qui te fais sourire,
Et tu lèves les yeux, doucement, toute rouge !

Aucun commentaire: