mardi 26 août 2008

Couple Sadique s'étreignant sous la lune

Dort sentimental.
Tu t’éteins et tu ris,
Dors avec moi ce soir.
Elle l’implore, il s’en va,
En riant, doucement.

Erre, âme perdue.
Tu t’embrases et tu brûles,
Reste là pour voir.
Il décide, il ne bouge pas,
En se taisant, tendrement.

Pleure, âme meurtrie.
Tu t’effondres et tu cries.
Ne meurs pas ce soir.
Elle ne saisit pas, il n’est plus là,
En gémissant, amèrement.

Sombre, sentimental.
Tu es parti et tu ris.
Tu dors avec elle ce soir,
Il l’implores, elle s’en va,
En mourant, doucement.

Aime, sentimental.
Tu regardes et tu sais.
Aimes-moi fort ce soir.
Elle le désire, il s’enfuit,
Se moquant, follement.

Chante, sentimental.
Tu as vu et tu ne sais plus.
Adore-la, elle n’est que toi.
Il la voit face à soi,
Comprenant enfin, tardivement.

Convulse-toi, éternel.
Tu as ouvert les yeux,
Plus loin que les mots.
Il l’attend, elle s’enfuit,
Se moquant, amoureusement, perversement.

Doucement le chant résonne
De la harpe sur leurs deux corps :
Ils s’aimaient fort.
Enfin trouvés au-delà des mots,
La musique les a joint
Au plus fort de la mort.

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