mardi 26 août 2008

La Porte

La porte s’est refermée.
Et les ténèbres ont vu le jour,
Et l’eau est montée, montée
Et a envahit mon être, peut-être pour toujours.

La porte, la seule de cette chambre close
Aux angles si curieusement courbes et descendants,
Etait la dernière de ce qui fut un soleil en pleine symbiose,
Un havre rayonnant et lumineux, qu’en est-il à présent ?

La porte déjà s’était refermée.
La lueur, la dernière s’était éteinte
Avec ta main qui m’a quittée.
Et aujourd’hui la porte se verrouille, comme une enceinte.

Et pourtant, cette lueur enfouie dans mon eau
Ne s’est pas noyée, elle attend une certaine tendresse,
Et son amour silencieux qui s’en va en morceaux.
La porte s’est fermée mais s’éclaircit sans cesse.

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